13 avril 2008

"J'essaie aussi, comme Dylan, de rentrer chez moi. Car ce "chez-moi" n'existe plus. Le quartier où j'ai grandi a disparu. Même s'il existait, je n'y aurais plus ma place. Je ne l'ai jamais eue. Mes maladies, mon asthme, ma petite taille, mon aspect chétif, ma façon de penser me mettaient à l'écart. Gamin, je ne pouvais jouer au base-ball avec mes copains à cause de cet asthme. Il fallait rentrer chez moi."

Le rock est l'essence de mon cinéma, interview de Martin Scorsese dans le Monde.