Je pars en vacances sur une île où, peut-être, les chevaux ont des moustaches. De retour le 22 mai ; en attendant, une recette de pain matlouh, un repas de pâque juive au Portugal, de beaux dessins de Nine Antico dans la revue Jhon, des toutes petites maisons et une ode à la gueule de bois (Gueule de bois, tu me conduis dans le jardin / creuser des trous pour me débarrasser de toi / comme l’on pourrait se débarrasser d’une enfance malheureuse / en montant, adulte, sur les manèges de foire jusqu’à en vomir. Hélas, j’ai / l’impression d’avoir été recraché par un canard, un canard qui fait honte aux autres canards, alors que j’ai seulement / voulu me protéger en me projetant sur le grand écran de l’hilarité à la fête / où un imbécile évoquait les poulets à 39 cents la livre de sa jeunesse et un autre disait, Ne va pas en Italie en juin, personne ne va en Italie en juin…).